Éditions GOPE, 13 x 19 cm, 228 pages, ISBN 979-10-91328-45-6, 18.85 €

vendredi 27 octobre 2017

On en parle sur Livraddict


Article original sur Livraddict



Lilyblup

Un roman très particulier au mystère complexe. Un drame horrible au cœur d’une famille vietnamienne émigrée en France. Certaines scènes sont dérangeantes, violentes et gores. Mais j’ai aimé la manière originale de dénouer le mystère.

vendredi 25 août 2017

Un monde très sombre, très glauque

[…]
Encore une fois, j’ai pu découvrir ce titre grâce à […] Pauline de Pinupapple & Books […]. Et ça a donné lieu à un nouveau service de presse avec une maison d’édition qui m’était inconnue, champagne ! Je remercie d’ailleurs chaleureusement les éditions Gope de m’avoir accordé leur confiance avec entrain et bienveillance pour cet envoi, cela m’a fait grandement plaisir. Cette maison indépendante a pour mission de vous faire découvrir ou redécouvrir des États asiatiques tels que la Thaïlande, Hong Kong, le Cambodge ou encore l’Indonésie et la Malaisie.

Article original


[..] Évasion garantie dans un monde très sombre, très glauque.

Notamment dans une maison où vous aurez constamment l’impression d’étouffer. Évasion donc dans les odeurs de la cuisine traditionnelle du nuoc mam, qui fait la renommée de l’entreprise familiale des Thi Lê, dans leur culture profonde, mais enfermement physique et surtout psychologique. Ce roman m’a tenu en haleine jusqu’à la dernière page, il m’a perturbée, envoûtée, m’a fait hérisser les poils d’effroi aussi. En clair, il ne m’a pas laissée indemne. Et, pour un premier roman, j’applaudis cette confusion parfaitement maîtrisée dans laquelle Valérian MacRabbit laisse le lecteur sur le paillasson de son livre (ou plutôt de la chambre d’hôpital). Aussi la description parfaite du macabre et de l’inimaginable, l’oscillation entre le thriller haletant et le conte qui prend des allures d’épouvante, est saisissante.

Cette hybridité nous déroute mais le mariage est réussi jusqu’à la dernière ligne. On suit donc l’histoire de la famille Thi Lê, qui semble bien sous tous rapports et à envier si l’on admire depuis suffisamment longtemps leur maison proprette d’apparence. Mais, mais, mais... C’était sans oublier le sous-sol qui se cache au bout du jardin, symbole d’innocence et de parenthèses, de bulles de bonheur familial trop court. Et son cinquième niveau interdit d’accès, jusqu’à ce que... Un événement va bouleverser le calme apparent du quotidien des Thi Lê et mener à une explosion des tensions sous-jacentes...

Idoru

Et cela de manière effroyable. Âmes sensibles s’abstenir. Pas étonnant que Franceline, la cadette de la fratrie, ait enfoui ce traumatisme au plus profond d’elle-même... À tel point qu’elle l’a purement occulté. Cependant, sa vie en tant d’adulte est loin d’être épanouissante et libératrice, tant les réminiscences de l’enfance la hantent encore et sont comme un terrier sans fin dans lequel elle s’engouffre, dans les méandres de son âme et de son esprit tourmenté de petite fille franco-vietnamienne. Le roman va ainsi faire des bons habiles dans le passé, un va-et-vient constant avec le présent, grâce à une voix digne du susurrement pernicieux du Cheshire Cat.

Elle va inciter Franceline à se rappeler du moindre détail de sa jeunesse emprisonnée dans une maison qui pue la friture de poissons, sur une île fictive au large de la Bretagne. Sinon, si vous connaissez Askalie, faites-moi signe, hein !... Cette petite île qui possède tous les vices à chaque coin de rue représente l’isolement des quatre enfants d’un monde déjà injuste, moche, discriminant, et la cruauté des jeunes de leur âge ou leur stupidité, leur perversité en rajoute une couche et les enferme dans leur malheur. Un conseil : ne faites SURTOUT pas comme moi. Ou alors si, justement. J’ai lu Un fils parfait juste avant et je me suis rendu compte que les deux traitaient des mêmes thèmes.

Je vous mets le warning : si Mathieu Ménégaux encre le viol incestueux dans un univers réaliste et judiciaire, Valérian MacRabbit, quant à lui, va utiliser des détours oniriques, des métaphores effrayantes, et, in fine, c’est lui qui va nous offrir un viol d’une abomination visuelle et sensorielle insoutenable. L’un s’intéresse à la victime bafouée dans ses droits, l’autre au crime digne des pires cauchemars de l’inconscient et aux séquelles que cela laisse à une famille d’ores et déjà brisée, morcelée, à l’environnement malsain et suffocant. En tout cas, les deux ont réussi à chambouler mes sentiments vis-à-vis de la nature humaine, et pour MacRabbit, une nuance s’ajoute avec un bouleversement de mon imaginaire et de la notion de « monstre ». Je ne verrai plus jamais les créatures du pays des merveilles de la même façon.

« La petite fille n’avait pas peur des insectes et du noir, mais elle avait peur de la Mygale dont son frère lui avait parlé... »

« Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » (Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l’Éducation)


28 juillet 2017

Une booktubeuse en parle !



Un grand merci à Pauline de Pinupapple & Books qui a si gentiment parlé de Bâton de Réglisse !


mercredi 17 mai 2017

Bâton de Réglisse est disponible

Éditions GOPE, 13 x 19 cm, 228 pages, ISBN 979-10-91328-45-6, 18.85 € 

Bâton de Réglisse est imprimé !

Il peut désormais être acheté chez votre libraire, ou plate-forme, préféré ou directement auprès des éditions Gope...

Un extrait long au format epub peut être téléchargé ici.

mardi 2 mai 2017

Coup de projecteur sur Tenrai Onake

Chez Gope nous aimons faire des couvertures qui ont un rapport avec le contenu de nos ouvrages, des couvertures qui racontent une histoire avant de lire l’histoire proprement dite, qui ont une certaine similitude de ton avec le texte… et ce n’est pas toujours facile, mais lorsque nous sommes tombés sur les photos de Tenrai Onake nous avons espéré qu’il ne serait pas utile d’en chercher d’autres !
Voici comment Tenrai présente son fascinant travail :

« J’ai actuellement 27 ans et collectionne les poupées de toutes sortes depuis 2008. J’ai à ce moment-là commencé à les prendre en photo. Après la poésie et le dessin, la photographie de mise en scène est devenue mon nouveau moyen d’expression et mon préféré. Je travaille mes photos comme des illustrations, chaque poupée devient un personnage qui a une signification, de même que les symboles utilisés et les couleurs (généralement, le noir, blanc, rouge). Malgré le noir environnant, mes poupées montrent une résignation, une certaine force dans la tristesse. Au-delà de la mort, elles survivent derrière les remparts d’un monde cruel.

Dans le cas de la poupée présente sur la couverture, il s’agit d’une ball-jointed doll, une poupée asiatique en résine articulée par un système d’élastiques. Ces poupées sont entièrement personnalisables. Celle-ci a été maquillée selon mon idée par une artiste italienne : EchoUndine.

Le blog http://haunted-wardrobe.blogspot.fr/ est une galerie de sauvegarde pour mon travail ainsi qu’un endroit où je peux présenter les textes et contextes autour de mes photos/personnages. »



lundi 17 avril 2017

Bâton de Réglisse est en prévente

Le roman-conte de Valérian MacRabbit, Bâton de Réglisse, sera imprimé très prochainement...


Rabbit


... et nous vous le proposons en prévente à un tarif inférieur à ce que nous autorisera la législation une fois le livre sorti (17 EUR au lieu de 19 EUR, livraison comprise quelle que soit la destination) :
  • par PayPal ou CB en cliquant sur ce lien (ou sur le bouton d'achat à droite de cette page) ;
  • ou par chèque à l’ordre de David Magliocco (Adresse d’envoi : David Magliocco, Editions GOPE, 435 route de Crédoz, 74930 Scientrier).

★ Bonus : Les 10 premiers souscripteurs se verront offrir The Freak Parade - Wanderlandz composé et interprété (entre autres) par Valérian.

Bien sûr, votre précommande nous aidera à couvrir une partie des frais engagés pour la production de cet ouvrage, ce qui contribuera au développement du catalogue des éditions Gope !


Un huis clos hallucinatoire

lady tamer


Au lendemain du décès de sa mère, Franceline Thi Lê entreprend de comprendre les raisons qui ont motivé sa famille à quitter brutalement l’île de son enfance, alors qu’elle n’était âgée que de 13 ans. Surgissent les souvenirs et avec eux le paysage de l’enfance : la maison aux bambous, l’usine de nuoc mam. Affleurent les visages familiers du Prince des Terres du Vent, d’une grande sœur fileuse et d’une mère aussi insaisissable que glaçante.
Dans le huis clos hallucinatoire dans lequel l’adulte déambule, des symboles à déchiffrer, un jeu de pistes qui bascule dans l’horreur lorsque les réponses se précisent. Qui est cette mystérieuse petite fille à l’odeur de lait qui ne cesse de s’immiscer dans la mémoire de Franceline ? Quel secret ronge l’impassible Nguyêt, à la fois ogresse et marâtre ?

Oscillant entre récit fantastique et drame familial, Bâton de Réglisse explore les errances labyrinthiques de l’adolescence et la part de monstruosité en chacun de nous. Dans une langue poétique et légèrement surannée prennent forme les mécanismes de la dissimulation et de la vengeance. Chaque objet est un indice, chaque événement prend sens par rapport à un autre dans le déroulé terrifiant qui mènera la narratrice et le lecteur jusqu’au souvenir ultime, refoulé jusqu’à l’amnésie.

dimanche 16 avril 2017

Présentation de Valérian MacRabbit



Valérian MacRabbit, l'auteur de Bâton de Réglisse

Valérian MacRabbit est né en 1988 à Béziers. A la suite d’études littéraires qui le mèneront de Toulouse jusqu’aux bancs de l’ENS de Lyon, en passant par Bath, il s’installe en Haute-Savoie où il enseigne en lycée.

Globe-trotter, il se lance en 2016 dans un tour du monde musical de plusieurs mois ukulélé au dos, à la rencontre d’habitants et de chansons traditionnelles des cinq continents.

Retrouvailles avec sa famille au Vietnam (2016)

Bâton de Réglisse, son premier roman, aborde des thèmes qui deviendront récurrents dans sa production littéraire (Le Cimetière des Papillons) et musicale : la monstruosité, la perte de l’innocence, un sens aigu de la métaphore et du merveilleux. Dans un style associant candeur et violence, s’élaborent des personnages semi-fantasmagoriques confrontés à leurs reflets les plus sombres.

Une bande sonore intitulée House of the Crying Clowns, collection d’instrumentaux feutrés et douloureux, vient compléter le roman.

En parallèle de son activité de romancier, Valérian MacRabbit est musicien-interprète : son premier album The Freak Parade (2017) tisse de nombreux liens avec Bâton de Réglisse, notamment dans les titres Askalia ou Stray with me qui proposent des références très claires à l’univers du roman.

samedi 8 avril 2017

Présentation de Bâton de Réglisse



© photo : Tenrai Onake


Résumé

Dans l’atmosphère feutrée d’une maison vietnamienne, quatre enfants font un jour une découverte macabre qui bouleverse leur équilibre familial et fait basculer leur quotidien dans l’horreur. Un lourd secret est sur le point d’être révélé, un secret qui, sous le masque de raffinement et d’impassibilité des personnages, consume lentement chacun des membres de la famille Thi Lê.

Entre conte et thriller, ce roman librement inspiré d’Alice au pays des merveilles file les thèmes de la monstruosité et de la perte de l’innocence.


L'auteur

D’ascendance espagnole et vietnamienne, Valérian MacRabbit partage son temps entre les routes du monde et la Haute-Savoie, où il enseigne en lycée. Sa production littéraire comme musicale explore la question de la frontière entre l’Homme et le monstre, dans un style mêlant candeur et violence.

Bâton de Réglisse est son premier roman.

La Mygale ricana et le son se répercuta contre les murs gris de la pièce. Minh se boucha les oreilles. « C’est parce que ta mère avait peur. Peur de voir la vérité en face. Mais elle l’a toujours su, au fond. Elle a toujours su qu’un jour, tu viendrais à moi, et que ce jour-là, petite Minh… »